Biarritz Nouvelle Vague souhaite rendre le logement accessible à tous. Régularisons l’offre de logements Airbnb et apparentées afin de remettre sur le marché des locations annuelles et ainsi répondre aux demandes de logements sur Biarritz grâce à la mise en place d’une brigade de contrôle.
Dans notre programme, nous nous attaquerons à l’une des causes majeures de rareté et de cherté du logement à Biarritz en régulant les offres de locations de courte durée sur notre commune, type Airbnb et apparentées.
Biarritz est aujourd’hui la commune de la Côte Basque la plus impactée par ce phénomène et se doit d’intervenir de manière pro-active, comme le font toutes les plus grandes villes touristiques en France et dans le monde.
En plus de vampiriser des logements (environ 4000 actuellement à Biarritz), l’explosion de ces offres génère des nuisances de voisinage et une concurrence déloyale pour l’hôtellerie.
La délibération adoptée en conseil communautaire du Pays Basque du 28 septembre 2019 place Biarritz en zone 1 de tension maximale et permet de limiter la possibilité de location de courte durée à un logement par propriétaire.
Comme je l’avais signalé en séance plénière du conseil communautaire, cette mesure applicable depuis le 1er Janvier 2020 ne sera effective que si les collectivités se dotent de moyens humains et logistiques de contrôle renforcé.
Nous proposons dans notre programme la mise en place d’une unité de contrôle des meublés de tourisme pour nous assurer qu’ils sont tous bien enregistrés et respectent la loi.
Le Maire a toute compétence pour refuser certains changements d’usage en meublés de tourisme. Le contrôle visera avant tout les multipropriétaires pour lesquels la ville refusera les changements d’usage.
L’objectif serait de remettre rapidement sur le marché locatif à l’année 1000 à 1500 logements qui permettraient de répondre en partie aux nombreuses demandes de logement en attente sur Biarritz.
Cette politique de régulation respectera les locations type Airbnb qui se font dans l’esprit originel de la plateforme, à savoir permettre aux particuliers d’arrondir leurs fins de mois en louant tout ou partie de leur logement sur une durée maximale de 120 jours par an.
Guillaume Barucq